Alors qu'on a souvent en tête le chiffre de 6% de quota de travailleurs handicapés, posons-nous la question au-delà de l'institutionnel, à un niveau plus intime, pour finalement se demander : qu'ai-je envie de dire sur mon handicap ?
Les questions existentielles sont nombreuses à une époque qui encourage la performance et la normalisation au travail. Le handicap appartient à cette série de thématiques qui revient sans cesse comme source d'inquiétudes.
Manifester son handicap ou déclarer une maladie invalidante lors d'une recherche de stage ou d'emploi demeure en effet une question centrale. Or il n'existe aucune réponse toute faite.
Naturellement, cela dépend du type de handicap, s'il est visible ou non, de la manière qu'on aborde le sujet en entretien, ainsi que du contexte dans lequel se déroule le face-à-face avec le recruteur. Si l'entreprise affiche clairement sa volonté d'accueillir et d'intégrer les personnes en situation de handicap, le candidat est en position de force pour évoquer éventuellement un aménagement de poste ou un matériel adéquat. En amont, il va falloir mener des recherches approfondies à la fois sur la société et sur l'interlocuteur.
Vaut mieux en débattre en fin d'entretien, après avoir parlé longuement de ses compétences, de son parcours professionnel et de ses études. La question du handicap intervient uniquement pour signaler une formalité sur laquelle s'entendre et non une problématique à résoudre ou une obligation d'embauche.
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